« Lors de la conférence environnementale qui s’est tenue le vendredi 14 septembre, le Président de la République a fermement affiché la ligne de conduite de son quinquennat concernant l’exploration des gaz de schiste.

Néanmoins, les craintes demeurent, en Essonne notamment. La vente par le Groupe Total, en décembre 2011, de concessions de mines d’hydrocarbures liquides et gazeux situées sur les communes d’Itteville, de Vert-le-Grand, Vert-le-Petit et du Plessis-Pâté — site de la Croix Blanche — au groupe canadien Vermillon, constitue une source d’inquiétude. De plus, une autorisation accordée il y a deux ans à ce même groupe, d’effectuer des forages d’eau à Champotran (Seine-et-Marne), a mis en alerte les riverains, les associations et les élus. En effet, selon des spécialistes, les forages d’eau posent le premier jalon d’une exploitation de gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique.

En dépit de la position claire du gouvernement, de nombreux acteurs locaux voient dans ces faits, le signe annonciateur d’une future exploitation. Aussi, Claire-Lise Campion demande à Madame la Ministre de bien vouloir lui indiquer quels gages le gouvernement entend-il apporter afin d’annihiler toute velléité d’exploration des gaz et huiles de schiste. »

Nous espèrons obtenir une réponse claire, que Madame Campion diffusera, nous en sommes persuadés.

Si nous appelons de tous nos vœux la réalisation de logements sociaux sur Itteville, ce n’est pas seulement pour mettre en application la loi SRU qui oblige les communes à proposer maintenant 25% de ces dits logements, mais aussi  et surtout, parce qu’à Itteville, il est quasiment impossible de se loger en tant que locataires. Nous pensons notamment aux jeunes, à nos enfants, qui sont obligés de partir vers d’autres cieux. Et aux personnes âgées qui aimeraient trouver un logement plus petit ou plus confortable. Rappelons qu’une des premières réalisations de l’ancienne municipalité fut l’édification de la résidence de la Garenne qui offrait à la location de nombreux appartements.

Le Maire a décidé d’œuvrer dans ce sens. Nous serions prêts à applaudir si ce n’est que le lieu nous semble fort mal choisi.

Il va vendre l’ancienne mairie à un bailleur social afin que des logements y soient réalisés.

 Avant d’être mairie, ce bâtiment était aussi école et de nombreux Ittevillois et ittevilloises se souviennent d’avoir usé leur fond de culotte sur les bancs de « leur école ». An nom de leurs souvenirs, l’opposition a demandé à ce que soit respecté la façade du bâtiment ainsi que le puits Capet qui est tapi à l’arrière.

Nous demandons à ce que ce chiffre de 20 logements soit revu à la baisse. Le projet trop vaste à notre avis, va englober le parking situé derrière le bâtiment actuel. Il est déjà si difficile de se garer dans le centre que la concrétisation de ce projet ne permettra plus de s’arrêter rapidement pour acheter son pain ou son journal. Les commerces sont rares à Itteville, ne participons pas à leur disparition. Les jours de mariage ou d’enterrement, il n’y aura plus de place pour stationner à proximité de l’église….

A notre remarque, le Maire pense avoir trouvé une parade : il va convertir l’espace vert derrière l’école Jean Jaurès, en parking…. «  Les gens sont paresseux et ne sont pas capables de marcher 5 minutes » ose-t’ il avancer

Et pourquoi pas, au train où vont les choses, ne pas aussi transformer la cour de récréation en parking ?

QUESTION N° 1 : Convention tripartite sur l’exploitation d’un système de feux à priorité bus sur Itteville.

                Le conseil s’est majoritairement prononcé CONTRE

 QUESTION N°2 : Election de représentants au comité de pilotage d’étude du pôle touristique de la CCVE.

                Malgré les absences régulières des représentants d’Itteville aux  travaux de la CCVE ? Mrs Spada et Larrivé se sont présentés à ce poste et ont été élus face aux 2 candidats de l’opposition, Mme Blond et M Berthommier, qui se sont présentés au dernier moment et qui n’ont bien sûr pas été élus, malgré le soutien de quelques élus de la majorité.

QUESTION N°3 : Décision Modificative n°3 Budget M49.

QUESTION N°4 : Décision n°3 Budget M14.

                L’opposition s’est abstenue

QUESTION N°5 : Création de tarifs pour les exposants  dans le cadre des marchés ou fêtes (Noël, Médiéval, fête du  Parc etc…)

L’opposition a voté POUR

 QUESTION N°7 : Cession des parcelles ZB 137-311-313 et 314 situées entre le périmètre de protection immédiat du  Syndicat des Eaux du Hurepoix et le Camping d’Itteville.

                Le Maire souhaite vendre au syndicat intercommunal des eaux du Hurepoix, différentes parcelles dont le chemin qui longe l’Essonne. L’opposition a demandé au Maire de confirmer sa volonté de remplacer cet itinéraire de promenade par la réalisation d’un autre chemin contournant  l’usine des eaux. C’est à cette condition que l’opposition a voté ce projet ou s’est abstenue.

QUESTION N°8 : Acquisition d’une parcelle de terrain cadastrée AN 171.

L’opposition a voté POUR

QUESTION  N°9 : Création  d’un syndicat ayant vocation de gérer un centre d’accueil animalier.

L’opposition a voté POUR

QUESTION N°10 : Attribution de la prime de service et de rendement (P.S.R) au Directeur des Services Techniques à compter du 20 août 2012.

L’opposition a voté POUR

QUESTION N°11 : Avis sur le projet de Plan de Déplacements Urbains.

Le Maire a déguisé en délibération, une motion complétement politique qui n’avait pour but que de décrier les actions du Conseil Régional et du STIF en matière de transports. Si tout le monde est conscient des difficultés rencontrées par les utilisateurs des services publics de transport en commun, il ne saurait en aucun cas question d’en incomber toute la responsabilité au CR qui ne peut en quelques mois rattraper le retard accumulé en plusieurs années.

LE TEXTE A ETE REJETE PAR LA MAJORITE  DU CONSEIL MUNICIPAL. Nous félicitons à cette occasion les élus de la majorité qui ont enfin osé défier la sacrosainte autorité du Maire.

QUESTION N°12 : Acquisition d’une parcelle de terrain cadastrée ZA 274.

L’opposition a voté POUR

QUESTION N°13 : Délibération de principe  quant à l’aliénation d’un immeuble propriété communale.

Le Maire a décidé de vendre l’ancienne mairie afin de réaliser des logements sociaux. Il avait dans un 1^er temps, annoncé la construction d’une dizaine de logements. C’est aujourd’hui le double qui est prévu.

Bien que particulièrement attachée à la construction de logements sociaux sur Itteville, l’opposition a demandé que le chiffre soit revu à la baisse, que la façade du bâtiment qui a une histoire dans le cœur des Ittevillois soit conservée et les parkings soient préservés.

L’opposition s’est donc abstenue  sur ce projet.

QUESTION N°14 : Souscription d’un prêt relais dans l’attente de la réception des subventions Régionales et Départementales.

                L’opposition s’est abstenue 

QUESTIONS  DIVERSES  

UNE FOIS N'EST PAS COUTUME, C'EST UN ELU DE LA MAJORITE QUI  A DEPOSE UNE QUESTION:

Quand et comment comptez-vous rétablir en mairie une part de fonctionnement démocratique et d'humanisme? 

Aucune réponse n'a bien sûr été apportée, mais la question en dit long sur le climat delétère qui règne à la mairie.

Rester à Itteville pourrait être tout-à-fait agréable : la campagne, la forêt, et quelques fois même le soleil…

Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, Itteville était un lieu de villégiature estivale apprécié des citadins tout proches.

Alors pourquoi aujourd’hui, les estivants ittevillois devraient-ils vivre dans un lieu abandonné par les services publics municipaux ? La commune est sale : les trottoirs sont jonchés de vieux papiers et de canettes abandonnés par des passants peu scrupuleux. Les herbes folles, cet été encore envahissent les rues et les places. Les points d’apport volontaires dégorgent d’immondices jamais ramassés….

L’opposition interroge régulièrement le Maire sur ces déplorables constats. Ses réponses  sont invariables et totalement insatisfaisantes :

Il ne veut pas de produits chimiques pour le désherbage : Nous acceptons bien volontiers ce principe, mais demandons à ce que d’autres moyens soient mis en œuvre : produits non polluants, désherbage thermique, binage……Les herbes folles soulèvent le bitume et dégradent notablement les chaussées et les trottoirs, sans compter le traitement chimique incontrôlé pratiqué par les riverains.

Si les bennes dégorgent d’immondices au point de transformer leur quartier d’implantation en décharge publique, Le Maire prétend que c’est la faute de la CCVE. Il trouve là un moyen d’accabler une instance avec laquelle il est entré en rébellion mais qui, si elle a la compétence « ordures ménagères » n’a pas en charge l’entretien de la commune ni la salubrité communale.

Le Maire souhaitait installer un village d’enfants, rue de la Grille, dans un espace boisé préservé. Les riverains se sont opposés à ce projet. Seule la rumeur les avait  informés de ce projet.. C’est donc en délégation qu’ils se sont invités au Conseil municipal, réclamant à juste titre des informations plus précises. Le Maire leur a proposé une réunion à laquelle, malgré sa demande, l’opposition n’a pas été conviée.

Le projet

Un village d’enfants accueille autour d’une « mère » de substitution, des fratries qui pour des raisons diverses (maltraitance, deuil…) sont séparées de leurs parents. Ce type de structure existe notamment à Ballancourt et est très bien intégrée à la vie locale.

La position des riverains

Ils ont achetés, souvent très cher, des terrains pour construire leur maison. La présence de cet espace boisé faisant considérablement augmenter le prix du foncier dans ce quartier.

Aujourd’hui, alors qu’ils ont subi de lourdes contraintes de construction liées à la préservation du caractère boisé de l’environnement, on projette de supprimer ce qui était la spécificité  de cet environnement et par là même, ils sont menacés d’une dévaluation de 20% de leur patrimoine. Ils se sont donc organisés en association de défense.

La position du Maire

Aux yeux du Maire, les revendications des riverains sont infondées et la préservation du bois est un faux prétexte puisque celui-ci ne serait qu’un  taillis.

Lors de la réunion de la commission d’urbanisme, enfin réunie, Le Maire a regretté d’en avoir trop dit à ce sujet puisque le projet semblerait abandonné par l’association. Mais il a aussi annoncé qu’il avait peut-être les moyens de rebondir et qu’il ne voulait pas en dire plus pour le moment afin de ne pas voir une seconde fois capoter le projet.

Lors d’une nouvelle réunion le 15 juin avec les riverains, le Maire a renouvelé l'information : MVE retirait son projet, refusant de l’implanter dans un environnement hostile.

Notre position

L’initiative d’implantation d’une telle structure sur Itteville nous semble une excellente initiative et le Maire a eu raison de répondre favorablement à la demande de l’association des villages d’enfants. L’actualité nationale récente nous montre que ce genre de maison d’accueil est souvent le dernier ressort pour certains enfants exclus.

Cependant, une fois de plus, nous regrettons que le projet ait été mené sans concertation et au dépend des règles d’urbanisme. L’inscription au cadastre de cet espace boisé semblait être pour les acheteurs des terrains voisins, une garantie de préservation du site et la promesse par la municipalité de respecter cet environnement.

 Un autre lieu sera peut-être trouvé qui satisfera tous les Ittevillois et qui respectera le plan local d’urbanisme. Mais nous regrettons l’autoritarisme primaire du Maire qui a, une fois de plus, entrainer conflits et contestations et la décision ayant été pris par lui seul, il s’est retrouvé seul face à cette situation d’impasse. C’est par la force que les riverains se sont fait entendre, le dialogue dans le respect des autres est décidément impossible….